semaine 1 : Eden
La récolte : Eden, transparence, requin, confort, jeune d'œuf, deux, pomme, wouahhh, 76 vierges, joie, Vanessa, paradis, hasard, fruit, jungle, poivre, divin, asphodèle, leste, Etienne, Nirvana, roman, ciel, Nouvelle Zélande, romaine, Algérie, Bolle, lune.
Les confitures
L'histoire se déroulait entre Algérie et Nouvelle Zélande, entre Eden et Nirvana, entre Vanessa Asphodèle et Etienne Bolle. Ces deux êtres vivaient la plus incroyable expérience de leur vie : par le fruit du hasard, "un jeune d’œuf", comme on dit chez moi en Wouahh (je suis Wouahhlala), trouvait sa place entre ciel et terre, un paradis terrestre se développait en silence, un nouveau monde prenait forme, au centre même de Vanessa. Telle une lune attrayante, son ventre était devenu Univers. Aucune des 76 vierges n'étaient d'aussi pure transparence qu'elle. Aucun requin n'aurait pu offrir autre pomme. Dans une béate joie, le juste équilibre d'une romaine, le roman se créait. Le Divin pouvait enfin quitter sa jungle, il allait retrouver le confort dans cette nouvelle matrice et s'adonner à jouer au Yin/Yang, au mouvement du doux poivre et du sel pimenté. Leste, il œuvrait.
Agathe Cauchois
Connaissez-vous le dernier
film totalement déjanté
mais divin imaginé par ce
réalisateur un peu requin
qui veut faire sa place dans
la jungle des cinéastes ?
« Eden » wouahhh ,
rien moins que cela !
On y retrouve Vanessa P.,
écoutant Nirvana, sous le
charme d’un Etienne D.,
toujours aussi leste
et séducteur.
Ils voyagent de l’Algérie
à la Nouvelle Zélande en
passant par l’Italie :
« Week-end à Rome
pour coincer ma Bolle ou ma Bulle dans ta bulle ».
Photo : Jacques Guillet
Petit extrait : Au clair de lune, tous deux lascivement allongés sur un lit au confort royal , les yeux très loin dans le ciel, ils se délectent avec joie de petites mouillettes beurrées, salées et légèrement saupoudrées de poivre prêtes à être trempées dans un jaune ou jeune d’œuf avant de croquer la pomme choisie à l’étalage d’une matrone romaine.
Le hasard veut que dans ce roman à l’eau de rose, fruit de l’imagination débordante de son auteur, chacun y trouve son coin de paradis où dans notre propre imaginaire cohabitent pêle-mêle en toute transparence des anges, des fleurs, des asphodèles par exemple, et 76 vierges ou 72, on s’en fout !
L’essentiel est d’y croire sans vouloir pour autant y aller en se faisant
sauter au nom d’Allah !
Isabelle Mongrue Barreau
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Un jeune d'oeuf abandonné là sous la haie, non couvé,
juste pondu, nu, chu. Un fruit d'oiselle presque fendu.
Mauvais départ. Sale hasard. Le froid, du matin au soir.
Confort minimal écrasé dès l'arrivée.
Welcome aux pays des droits de l'homme !
La jungle de Calais, Grande-Synthe ou ailleurs. Jamais meilleur.
Bringuebalé entre vents et marées, roule boule bosses et pavés chemins trop rudes pour ce presque né. Si seul en terre. Déjà lesté.
Rêve de nid, sans paradis. Terres promises, rivières divines, splendeurs romaines, lunes sucrées, rivages imaginées jusqu'à en délirer. Comme en Nouvelle Zélande, boire aux sources de lait. Des wouahhh en chapelets jusqu'à extinction de foi.
Qu'à cela né tienne la vie comme à un fil.
Après la longue traversée, l'accueil cercueil glacé pour ceux qui trop frêles ou trop frais. Moulus, rompus, exténués, vannés, ça valait-t-il de tout risquer ?
Les requins trépasseurs ont tendu la main et délesté deux fois. Avant et après. Pomme d'eden à discorde, à bord tout s'est désaccordé.
Ne restent que les senteurs poivrées de l'asphodèle en pleurs.
L'Algérie lourdement allégée des échappées ratées. Le roman d'une vie restera au chevet de ceux qui sont restés. Chaque soir, se rendent sur la jetée, cherchent les sirènes, les 76 vierges des vergers renversés. L'enfance piétinée.
La mère continue doucement de psalmodier « N'y va pas Nirvana, tu n'en reviendras pas ». Le ciel troué d'absences ne fleurit plus sa joie sur les palmiers. Les lueurs de l'ailleurs crissent sous les paupières ; elles grisent la transparence du ciel.
Bolle est parti malgré, pourtant. Droit devant. Vers, sur, dans, l'océan.
elisabeth celle
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Suspendu… l’Eden était suspendu…
le confort d’une mezzanine calée au ciel de Nouvelle Zélande…
ou plus loin, de ses îles… ses elles…
elles étaient deux…
Ou peut-être davantage (ici, compter jusqu’à 76 vierges certifiées) : « fruit de la jungle, conçu sous la lune » ou encore « made in Divin Hasard » (on apercevait, Ô joie, un bout de l’étiquette l’attestant dépassant de leurs aisselles presque neuves).
Elles s’appelaient toutes « Vanessa »,
“Vanessa Wouahhh” très exactement (nom hérité de leur ancêtre Wouahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh
qui avait raccourci le sien, jugé trop long pour un nom et trop court pour un roman).
Les Vanessa aimaient jongler… elles jonglaient à 3 pommes…
certaines parfois déjà croquées (ce qui rendait la démarche plus technique)… et accompagnées de musique… (souvent celle de Nirvana), qui venait délicatement, presque en transparence, jouer avec l’espace sonore…
Mais peu importe… le paradis s’en fuit de tout…
En Asphodèle, en Bolle, en Algérie, dans les régions pyrénéennes ou parmi les légions romaines, on guette, leste, le retour d’Etienne dit « le requin drôle d’Amazonie » venu annoncer, grain de poivre entre les dents,
à tous, jeunes d’œuf ou vieillards moins frais compris :
« le paradis n’attend rien de nous…»
Pascal Schaefer
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Claude,
Une romaine, deux pommes, un jeûne d’œuf, des ravis noirs d'espoirs, une jungle poivrée et 76 vierges lestent le fond du sac d’éden dans lequel tu t'es glissé. Il coule en mer au milieu des requins, le ciel au-dessus de toi.
Dans ton paradis, tu as perdu Vanessa, la transparence du wouahhh, le confort des fruits divins du hasard, l'asphodèle romaIne d’Étienne Decroux, la joie du Nirvana dans un bol de lune, monsieur Bolle.
Tu as oublié la Nouvelle Zélande et l'Algérie.
Eric Bardin
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Dans l’antre voir ……
…….l’antre vue…….la paix recevoir……
…la paix reçu….
l’antre à paix reçue……
…….mi-née…..mi-
Dans la transparence de ce bled
La perle dans l’huitre
le requin caché dans son confort
Je suis le mangé dans sa paume,
elle est
sa joie d’échappée
Manon est au hasard
le fruit au paradis
l’asphodèle dont la hampe florale nue se termine par une grappe
de grandes fleurs étoilées très ornementales
elle est
matricule des anges 1976
grandes fleurs étoilées, star des grandes fleurs,
le poivre divin perdu,
La transparence ciblée.
Voici
Southern Comfort dans la fiole
Biscuits de pomme au ver mangé
Chute en silence
A l’horizontale
A la spirale du maëlstrom
Voici
Sous vient
sa joie au paradis et Manon du hasard le fruit
la pomme
le roman du ciel est un nirvana
les tiennes le mien lestent le lest
serpent
qui tombe du ciel
Tombés aux tombes
Etienne Paul Cheng Damien Citseko Carole Jeanne Habib
Manon iman Carole Aziza lu-li et les autres
par paquets de 76 vierges de tous les sexes
devenus corps d’ici.
bons pour la romaine
firmament dans la voute de la Nouvelle Zélande à l’Algérie
de Londres à Berlin
de l’Alaska au Pérou
ex eden
En Algérie au désert chaud
« Le marchand de sable m’a tuer »
la lune tombe
tombe du ciel selon le
less and mort
toujours quitté selon la masse
la chair des disparitions
reste un rire dans le vent d'Algérie
hahaha j’ai ri ….wouahhh Le simoun……
dans l’Hyper bolle
il peut appeler le beau
les bois
Et s’y perdre dans la bolée
Dans le bal dans le bout du bois.
la lune dans le bol et le poivre divin dans le lait
le beau lait
tombe du ciel
en divine abscence
pondu du pondu
dans la galerie marchande
Vanessa Paradis chante :
« even i mean even »
méfiez vous des imitations
Eden Food Paradis suchis Eden Shoes Paradis Coiffure
toujours tondu
dans l’agenda
copie empoisonné de vide à la place du plein
deux pour un
le frère mort
devant un joyau
comme en jungle
l’animal
de chaque jour
ouais
joie joie joie joie
joie joie
joie joie
À la tienne Étienne
santé à satiété
donne-moi du laissé à l’abandon
il était une fois lu le sommaire et l’oublie dans la transe en transparence
la transparence est elle pour le confort de manger dans la joie
c’est ça santé un absent sans abcès
voilà ce qu’elle dit :
c’est quoi le …. eden?
c’est quoi le … paradis?
Parqué au jardin
parti
par qui es-tu parti ?
Elle rêve d’élèves d’eve connaissant la merci
la dent d’Adam en trace sur la peau
sans doute sans dette
À peine le jeune sortie de
le voilà à peine sortie de
l’œuf
jeune d’œuf
le lésé a l’aise et alone
jusqu’à dix paraître.
sellig nossam pour HYBRIDE
Photo : Sellig Nossam
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EDEN
J'avais envie d'ailleurs, d'un grand et beau voyage comme un roman à ciel ouvert.
Au lieu de ça je grenouillais dans une jungle de sentiments où nous étions lui et moi comme deux requins dans un aquarium trop petit. Le hasard nous avait réunis comme deux pommes tombées mais pas du même arbre.
Etienne était le fruit d'une débâcle. Perché sur une lune nauséeuse, il s'étiolait dans des paradis factices qui vous retournent la foie et vous colle la mine jeune d'œuf. Et pourtant…
Moi, mon Nirvana, mes 76 vierges, c'était les voyages, les vrais. Quitter sa zone de confort pour l'inconnu, toucher des paysages des yeux et se dire wouah !
J'avais déjà quelques périples à mon actif : le plateau du Hoggar en Algérie, L'Australie, La Nouvelle Zélande et un pèlerinage à Compostelle par la voie romaine... C'est d'ailleurs sur ce sentier que nous avons effeuillé l'asphodèle lui et moi. Son corps leste, son regard rieur, ses cheveux couleur poivre et sa voix grave avaient accompagnés mes pas sur plusieurs étapes. Il était divinement chaleureux et présent. J'aurais du me méfier. Vanessa, Vanessa me criait ma petite voix avec ton « bolle » légendaire tu te réveilleras avec Mister Hide !
Et pourtant…
mu2