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  semaine 18 : Songeur   

La récolte : Songeur, chanson, singer, qu'hisse, épongeur, nuit, moi, renaître, assermenté, caqueter, sangsue, ogres nus, été, nuageux.
Les confitures

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Rendez-vous à Reploge

 

Prendre le songeoir de haut vol en titubant et s'envoyer une révolution d'escalier en planant. La casse mélange les minuscules, les majuscules et les italiques du nord, sidérée. Tumultes assermentés, terribles sangsues à renaître sans cesse, ogres nus, sot grenu d'été, déterrés. Détermination songeuse à singer les coups, épongeur d'aisance, et plongeur de nuit.

 

Je songe à creuser l'émoi. Les mois sont là, les moissons finies. Définis moi chanson ! Sons caquetés, sons nuageux. Je, qu'hisses-tu là, à la lumière ?

 

Un moi long moelleux, une claque de vent, une danse à renaitre en transe surgit, une fraicheur soudaine réveille le jongleur de frissons, un bruit singulier et mes os claquettent, nus âgés, nuagés, nu à jeux de pistes.

 

Ces sorties de songe comme des sorties de bain, des entre deux. Instants saisis ou filés. Exister en chair et en os ou replonger à allaiter les nuages ? L’existence de ce choix me laisse songeur.

 

Eric Bardin

 

De tous les ogres nus, j’étais le plus songeur.

Et dans la nuit venue, sans vouloir les singer,

J’étais assermenté par mes glorieux aînés.

Et je me délectais des sangsues de l’été...

Lors, je sentais renaître en moi une chanson,

Etrange et saugrenue, qu’hisse au plus haut sommet

L’Epongeur des tristesses et des maux nuageux,

Pour caqueter ainsi d’allégresse : « kiss you kiss... »

 

Florence Durand

 

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Songeur - Pascal Schaeffer
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Pièce sonore : le Songeur de Pascal Schaeffer

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Song'heures

 

Les ogres nus de l'été se sont glissés dans ma chambre à coucher.

Et qu'hisse kiss bang bang, la nuit a filé au fil d'étreintes déchaînées

sous les draps, dans leurs bras

eux nous moi en émoi

intimement mêlés à ne plus savoir qui fait quoi

Sangsues sans dessous dessus

tout collés à mélanger nos flux

à jouer à l'épongeur suceur de corps paysages inconnus,

à serre m'en, t'es où c'est doux,

à se caqueter des mots rrrouhh derrière les creux poplités

De peaux à os, la chair en joie,

le ressac d'êtres rythme l'ébat jusqu'à renaître en corps dix fois,

avec en bandoulière, sans modèles à singer, la chanson d'un désir solaire

qui ne manque de rien et chasse à pleine peau les nuageux demains. 

 

elisabeth celle

 

elisabeth celle

Sellig Nossam

Sellig Nossam

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