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  semaine 7 : Grain  

La récolte : grain, gain, particules de folies, meule, comprendre, Nasa, de folie, ivresse, peau, poule, à moudre Nagra, bizarrerie, nager, petit, verdoyer, zinzin, blute, vérité, mordu, tempétueux.
Les confitures

Quel grain de folie, quelle ivresse ou quelle bizarrerie m’avait poussé à nager dans un océan tempétueux ?

En vérité, tout petit déjà je me voyais surhomme, travaillant à la NASA, recherchant un autre monde fait de particules de folies.

J’étais un peu zinzin et malgré ma chair de poule, malgré ma peau qui commençait à verdoyer, je nageais, je nageais mordu de sensation.

Quel gain allais-je en tirer ? Allez donc y comprendre quelque chose. Il n’y avait rien à moudre et en plus Nagra m'avait dit que j’allais me cailler les meules.

Il avait raison, je gelais de plus en plus et ma peau était en train de passer du vert au blanc, pareille à une farine bluté(e) !

J’étais en train de crever mais j’y croyais encore ! 

 

Isabelle Mongrue Barreau

  1        

Be green, must i explain? It translates from verdoyer, the italics are not to show it is a word from our list, the italics are used in the traditional typical sense, i have explained, has it helped?

 

Be bold.

 

Why do i explain myself? Is it fear of people thinking i'm an idiot? Is it fear of disappointing people and thus risking abandonment? Ipso facto, if i never disappoint i will never be abandoned.

 

Once bitten twice shy. If you can't be with the one you love, love the one you're with. Particules de folies. Music is playing will this influence the quality of the product? Detrimentally?

 

Where am i going? Swimming, up, and down, up, and down. But which is up, and which is down? There is no up, nor is there a down, arbitrary use of the words, there i have explained, has it helped?

 

Do you recognise a grain of truth? Zany, madness, await you, await me, have overtaken me, grinding Nagra, grinding Niagara, swimming with the current, over the falls.

 

Small. Tedious. Chicken. Oddity.

 

When i write two words from our list consecutively, and i go to italicise and bolden them, should i block them together or separately? If i block them together, and there is punctuation between them, such a comma for example, then the comma would also be italicised and boldened. And we can't have that can we? There, i have explained, has it helped?

 

Grinding to an understanding, grinding to a halt, just grinding, can i use a different form of the word, is it acceptable, will it cause confusion, will it rankle the teacher, fuck me rankle is a word!, the red broken line did not appear, does not appear, there i have explained, has it helped?

 

What's going on in my mind.

 

Skin. Gain or lose, understand Nasa, drunkenness explained. Tempetueux blute.

 

Greg Theodoridis

 

  2        

  3        

C'est la veille du jour.

C'est le jour du grain.

Le grand jour.

Le jour d'éveil.

Le jour du gaz égrené.

Le jour du chapelet des grains du gain de lumière.

La succession diamant.

La couleur des couleurs.

Le jour de grain où est mordue l'ivresse.

Le jour là.

Le jour du c'est un grand.

Grand de folie.

Petit devant le grain du vent de pluie toujours.

tempétueux

C'est l'orage de la douce dans la peau.

Le jour du gain du grain de peau.

La douce blessure de sel.

Signe particulier lumineux des particules douces de folie.

Le bon grain enfin livré sans séparation.

Le bon gain séparé de l'ivresse.

C'est le jour du nager radieux dans la voix du temps.

Le jour de couleur

Dies irradié.

Le souffle du verre hors flacon d'haleine.

L'épiphanie après l'épi fané.

Le jour enregistré de la vérité de la voie au Nagra.

Révélation de l'enregistrement de nous encore en analogique.

Gong du it's time d'être fan.

Dans l'anarchie de sa forme, le bizarre rit par essence de l'Å“uf qui dort

at the door.

La poule aux Å“ufs d'or inventera le veau aux dieux d'or

NASA NASA NASA

Nouvelle église des promesses de lointains,

du nager dans le j'étais l'amour.

C'est le jour du grand jour du gain de comprendre

Les uns plus les uns égalent zinzin dans les folies de nos parqués,

dans l'écrin des prisons à nous moudre aux faux tons des lumières tamisées,

aux sillons des médiocres folies à lier nos amis alliés dans la nasse de l'atonie.

 

Dies irradié

Épiphanie après l'épi fané

Le jour où l'attrait du retrait rêve le prisme de l'arqué en ciel.

À la saint grain-gain, on promet le gain de couleur.

 

Dies polychromé

À cesser les cécités des sans sangs.

La lumière du temps de neige chaude tombant silence en tombant nos transes en transitions qui blutent hors de nos gangues en guerre nos seins de poudre.

La libération c'est de la balle dit le grain

Hors de nos ramifications foliées s'envole la farine complète de nos pains quotidiens.

Mordus.

Rompus.

Marre de la meule et de la meute des foules folles.

Ici les suspensions particulières et particules maintenant nos provisoires jusqu'à demain.

Ici le plaidoyer du verdoyer dans l 'éclosion pour que nos "mauvaises" graines hors gangrènes viennent à la folie douce des herbes.

douce la part.

La folie des joies de joie à la folie d'où cela part.

Et nos momifications du bien.

Folie meurtrière et mise au monde demain.

La folie furieuse aux éclats des grain de raison éclaboussée du jus radieux des particules de noblesse.

You

 

sellig nossam pour Hybride

 

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Savoir vivre

 

Un grain sec nous transperce, une mise à nu dégoulinante. Grelotter, se mettre à l'abri, là, nous entrons, une immense halle aux grains.

Au milieu d'un bassin se dresse une tour de Babel. Autour, un plan incliné monte en spirale. Nous montons. Tout le long des microscopes pointent vers une minuscule cage à chat. Un brin de folie nous pousse à grimper jusqu'en haut, pour comprendre la Nasa. Une partie de la troupe a trouvé refuge par une autre porte. Ils n'ont pas accès à la tour. D'en bas, ils ont le magnifique spectacle d'un chapelet de derrières allant du bord de l'eau jusqu’au ciel là-haut. Autour du bassin, des télescopes permettent de suivre la progression des visiteurs. Des terminaux informatiques montrent, aussi, la face cachée. Grâce à nos pantalons et jupes mouillés, les égarés ont cru nous reconnaitre.

Grand père a passé son temps à moudre Nagra. Il n'a rien vu. Il a rendu visite à l'ingénieur du son. "bluter le zinzin, petit gain" disait le professionnel.

 

En sortant nous avons lu au dessus de la grande entrée, en arc de cercle, "le chat rend libre", en dessous , "chat-grain". Au dessus de la petite porte, "aux culs couverts". C'est entourés de particules de folie que nous sommes retourné à l’appartement. Grand mère, restée à la maison, a une ivresse tempétueuse. Son père lui a mis la poule aux peaux. Elle picore ses ulcères. A la cuisine, le gratin est un peu raide. Hélas, nous n'avons pas de meule à gratin. Sentiment de déroute. Il ne reste plus qu'un tourteau de vérité, tellement elle a été mordue. Je nage dans une bizarrerie verdoyante. Il ne me manque plus qu'une clarinés de grelots comme celle qui accompagne le fou du roi ou le cocu.

 

Et trois verres devant la grand mère , quelle cuite !

 

Eric Bardin

  5        

 

Il constata non sans effroi que son oreille désormais Nagra emprisonnait les moindres sons alentours.

Il se réveilla la tête embuée d'une soirée noyée.

Un marteau broyeur liqueur lui vrillait les tympans. Des particules de folies tambourinaient, se percutaient, explosaient dans une danse effrénée.

La bacchanale musicale remplissait les moindres interstices entre la peau et le cerveau. Une poule géante piquait sans gain et se mit à tambouriner du bec et de la queue sous sa tempe droite.

Blut, croc, krek, zriiiiit. Quelque chose, une bizarrerie zinzinulait et cherchait à percer.  Juste là sous la peau.

Il en aurait pleuré des ronds de chapeau s'il avait pu au moins soulever d'un zeste les paupières. Il rêvait en mode Nasagrand d'un café décollant vers le ciel étoilé de sous son front limpide, apaisé.

S'il avait pu faire un effort, un tout petit effort pour sortir de soi, s'échapper, fuir ce qui nageait en souterrain sous la masse gluante des sons agglutinés... 

Mais non, il restait là à moudre du voir jusqu'au prochain soir sans rien comprendre. Un liquide amer comme une sinistre vérité sinuait de la langue au palais. Les sons les plus tempétueux de l'univers s'étaient rassemblés sous son petit scalp caucasien et lui meulaient méthodiquement la raison.

Averse serrée sur toit de zinc, pluie de grains sur tamis, houle sur rochers mordus, ça tambourinait aux portes de la folie dure mère.

Il n'y avait plus qu'à se laisser taire et nager dans le vilain mystère.

L'ivresse de profondes heures à attendre de remonter, lâcher du reste et se laisser flotter jusqu'à alpaguer un peu de couleur, de douceur, un rien de printemps. Et tenter de verdoyer à nouveau faiblement.

Quelque chose, quelqu'un. Un revient sans retient.

 

elisabeth celle

 

 

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