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  semaine 35 : Yoni  

La récolte : Yoni, oui, féminin, honnis, braquemart, enfer, brouillard, nettetés, sirote, jouit, halte, soitquimâleypense
Les confitures

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Contre danse à voix basse, /sol//i/
Sirotes le temps, dans ce, brouillard d'enfer, où surgissent ça et là des traces de nettetés fugaces. Nous sommes loin des paysage à la Braque. Au XIX, les vitres n'étaient pas planes. De l'intérieur, le paysage était mouvant, le clocher ondulait. Les vitres imitaient Van Gogh. Et un braquemart vu par une imposte depuis le couloir, du Vasarelli ? Sirotes le temps, les vitres n'existent plus. Il n'y aura pas toujours du brouillard. Oui, jouis. Sois qui mal y pense. Sois honnis. Fais surgir de la netteté malgré ce brouillard féminin qui absorbe tout, même le temps. "Yoni !" Yoni répond l'écho.

- Halte !  Honnis soitquimâleypense !

- Écoutes à voix basse, la contre danse du temps.
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Plazac, poursuite d'une conversation////
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Eric Bardin

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Yonilélé en congres
- S'il vous plait ! Tac,tac, tac, Avant de commencer les débats. Évitons d’évoquer ces féminins honnis.
- Voilà un soi quimâleypense.
- Un conseil ! braque Mart, enfouis-le. Sirote.
- Bourdonne, bougre d’âne. Bourre, donne.  Gonfle la tension intégrée.

La tenségrité.
- La pensée grippée. C'est pareil ? Intello !
- Tension, détention, préhension appréhension, compréhension, contendu...
- Il faudrait évoquer la bio-nique et l'allo-nique.
- Certains vont troufouter en forêt dans un un arbre fendu bordé de mousse.
- L'ombre biblique de l'ombilic plane. Le zombi nique l'ombilic. D'autres sont Niquetout.
- L’ombilic de l'ut est russe, ma poupée !
- Halte, tatata! Mettons un peu de netteté dans ce brouillard de locutions.

Cela n'a ni Yo ni tête à queue, hahaha ! Il faudrait ioniser l'atmosphère.

Que l'Yoni soit!
- La musique du toucher, quels souvenirs ?
- Je me souviens d'une chanson.
'ti yoni ouli oula ti yoni' tout le monde connait.
- Une autre. 'bise bis bise biss bise bisss bissss' et on s'embrassait.
- Où ?
- C'était chaud, confit Annie.
- Et celle là. La copine de Zézette ? Mais, c'est Yonisette.
- Une opérette.
'De ci delà, câlin caha, s'achemine, va trottine, à petits pas vers le grand brouhaha.'
- Oui, bravo !
- "Maman, l'enfer me ment ! "
- Jouis !
- 'oa aaa oa aaa oa aaa oaooo oaooo' - bis
- Merci à notre virtuose du yonilélé.
- La cathé râle, engloutie d'émotions. C'est de qui, s'il vous plait ?
- Un petit mot d'Olivia qui a du s'absenter : Pour les massages, utiliser de l'huile sans plomb.
/Extrait de/: "L'yoni, l'ombilic du 'néant d'ailleurs'."

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Eric Bardin

Yoni, yes, well, let's talk about that, shall we? I think about it all the time, well often, well in times of need, well in times of desperation. Well in times of desolation, even stronger than that, the words are on my lips, on the tip of my lips, sip, enjoy.

 

Reviled, who put that there? A man must have put that there. I am influenced, just a tinge, of revulsion, of anger, am I so easily influenced, by a word, or have I been hurt, or are there mother issues still squirting around in the soitquimaleypense?

 

If you can talk with crowds and keep your virtue

Or walk with kings nor lose the common touch

If neither foes nor loving friends can hurt you

If all men count with you, but none too much?

 

Stop, hell men where are the feminine? Don't... Let... This... Get... Political... Noooooo I fall smoking in to the abyss.

 

Fog, sharpness, my tail between my legs I am refreshed.

 

Greg Theodoridis

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Yoni,

Oui !

féminin,

honnis braquemarts,

enfer et brouillard,

nettetés sirote et jouit,

halte soitquimâleypense !

 

Sellig Nossam

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L’express inutile.

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Fonçant dans le brouillard le braquemart pénétra dans l’enfer féminin de la gare de Yoni, précédé d’un nuage de vapeur blanche qui engloutit la forêt de tubes et d’excroissances métalliques  à demi rouillés par les tempêtes de l’hiver. Il passa à toute vitesse le long du quai. Les quelques voyageuses en attente se contentèrent de serrer d’un peu plus prés leur cape de fourrure ou leur manteau d’astrakan. Quelques unes  se bouchèrent les oreilles mais ceci ne les  empêcha pas de frissonner quand le sifflet strident de la locomotive vint ajouter sa fureur au tintamarre.

Avant que le dernier wagon ne disparaisse on put apercevoir sur la plateforme arrière la silhouette noire du contrôleur aussi rigide que la statue du commandeur. Une auréole l’entourait qui rappelait la devise de la compagnie, clignotant avec netteté,  « Honnis soient qui mâles y pensent ».

Les voyageuses reprirent leurs valises et se dirigèrent vers la sortie. Négligeant la pancarte « Halte »  le train ne s’était  pas arrêté. Oui,  seul les deux enfants, restés sur le quai en sirotant leur limonade, purent assurer qu’ils avaient vraiment joui du spectacle.

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Léon Lagouge 

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ec

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