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semaine 49 : Criblage
La récolte : criblage, descente, Schwarzy, Edvard Munch, gracile, sel, pénurie, mur, passoire, minerai, inspirer, percevoir, étendage, à sec, canonique.
Les confitures
1
Cribloire noir
Allongé, touché à plusieurs endroits, mais où ? Les identifier prend du temps. Libéré, mon corps se souvient. Ces endroits respirent. Le reste du corps a disparu. Le corps est criblé. Il ne reste que les impacts, des lambeaux tranquilles. Une pénurie de sensations latente émerge. L'inspiration expire, l'imagination est chaotique.
Belle mine, raie de travers, c'est Lasch Warzy.
- Écoutes le cri blagique, la blague à tablas, le cri centrique, le criblage tantrique.
- Tu ne m’empêcheras pas de percevoir l'espoir à l'est des dents.
Edward Munch a-il-été inspiré par la descente de la passoire, cet étendage à
gouttes ? Mur de mines, raies somatiques, esprit de sel gracile. Rire à sec ou mouillé, rire moisi, canonique. L'un efface l'autre.
L'homme rode dans son regard, surveillé par ses anges de grimoires noirs.
​
Eric Bardin
2
Criblage d’hiver
​
Schwarzy, alias Univers, le petit noir du petit bar, entend une moto BMW qui grimpe la côte avec des ratés inquiétants. Il fait signe à Munch son copain, gracile peut-être, mais le mieux informé pour évaluer l’état de la route après cette pénurie de sel qui a empêché tout déneigement efficace. Edvard, saisit le dernier sac de sel, saute le muret de protection et se jette en courant dans la descente.
Le froid aidant, son cerveau est inspiré d’un immense besoin d action, il pense le percevoir comme une passoire triant un minerai d’un millier d’idées foisonnantes. Mais les linges et draps suspendus en étendage aux fenêtres des quelques maisons occupées lui bouchent la vue. Il ne voit pas à temps la bonne sœur debout sur sa moto dérapante, toutes voiles dehors, qui essaie de l’éviter. Ils se rentrent dedans, à sec peut-on dire, à sec, à cor, à cri, corps à corps, au corps, aux pieds, à chier …
De la fenêtre du petit bar on a vu tourbillonner la scène, les protagonistes, les roues, la sacoche, la canne (oh ! nique !) retomber sur les bas cotés. Au loin la sirène des pompiers, reconnaissable au mélange qu’elle véhicule des cris de la chouette, de la mouette, de la muette de Portici.
​
Léon Lagouge
Ça y est
et toi aussi.
Au macro
Au chaos et aux détails
Passe par le filtre
passe par le micro
passe par le texte
recommence ce dimanche
Dimanche comme toutes les semaines de jours nommés et triés
et le 7ème il reposa
la question
étendu détendu
là
parmi tant d’autres.
Passe par les fils du temps
Les fils conducteurs et les aiguillages
Tends
Tente le déraillement
Dans le temps
Le temps s’étend dans tant de possibles
L ‘étendu des temps indus s’entend
Pourtant à venir
Tant ceux Insus que ceux induits s’il en est
Avec pourtant ce temps d’antan passé au crible
Que l’on croit
Comprendre
Ce qui fut.
L ‘étendu des temps indus et induits
Sélectif sois des heures !
où
Créateur
Tu effleures Les fleurs d’explorateurs
de leurs créateurs leurres libérateurs.
graciles et beaux
voeux et cauchemars
si c’est bon j’ai mon monstre à rêver.
Dans les yeux passoires
j’ai mon monde à rêver des larmes jusqu’ à sec
de la clepsydre des amours et des fictions
Certains frottent et caressent
emballés
Surcodés, sur-présentés cachés
Gracile et beau
parle
vœux et cauchemars
si c’est bon j’ai mon monstre à rêver.
Nomme non exhaustif
Provisoirement
Le provisoire
L’éphémère
Et de suite après vois le visage
La peau sous le masque
Et ainsi de suite en fuite ensuite
Dans les yeux passoires
j’ai mon monde à rêver et à percevoir
et des larmes jusqu’ à sec
De la clepsydre des amours et des fictions
Hantées des statues de sel aux abandons des chemins
Dans les poumons passeurs
et de dentelles
expirer vos jeunes années
inspirer la mort
ça peut attendre une heure ?
Sors clandestin
du lieu du refus au tri monothéiste et au cerveau crypté
et décime au virage
les corps et esprits disparus et errants au décidé de l’éternité morte
Au crime à la plage de vie
A dessein sur le sable
Déduis du détruit les débris
et la vie de l’évanoui
au criblage des images et des pages
et des cimes aux rivages
des sens en descente
en tonnerre et éclairs en entonnoir
du noir à la lumière
on espère
libre
à la croisée, aux fourches, aux rhizomes et ramifications
sans gabarits, cas non canoniques, pour de nouvelles formes
on espère
le chameau et le chat de l’aiguille
étendage d’enfance jusqu’à la vieillesse et la mort
suivi de fil rouge
jusqu’à à l’os
et les anges
Quelque chose vient cependant.
Par des affinités électives on est tamis.
Quelque chose du diamant qui nous minerait.
Edward Munch et Schwarzy
dans le même texte
dans le même bateau
au large du multiple de la mer.
Dans les choix et ce qui échoie et les murs fermant
formant couloirs au labyrinthe.
Enceinte prégnante.
Murs d’expositions et projections, peinture , cinéma, avec portes.
Le cri
Sur mars s’asphyxiant dans la pénurie d’oxygène au « total recall »
projet criblage en algorithmes aux souvenirs fictifs à venir.
Muet du Terminator qui passe le passé
su et vu et cru
au crible et à la dynamite
pour dériver les embranchements
et changer l’avenir
su et vu et cru.
Vertige de l’existant à la nuit étoilée
le cri bleu
des folies mélancolies
Dans les déserts, les jardins, les villes et les jungles
Passe par le filtre filtré passe par le micro faune passe par le texte pensé
recommence
comme toutes les semaines
et tous les jours il reposa
étendu détendu
la question
Passe par les fils du temps
Tends
Tente
Dans le temps
Le temps étant
tant de possibles
L ‘étendu des temps indus et induits
graciles et beaux
vœux et cauchemars
j’ai mon monstre à rêver
dans les yeux passoire
j’ai mon monde à rêver des larmes jusqu’ à sec
de la clepsydre des amours et des fictions
Sellig NossaM
3
elisabeth c.
elisabeth c.
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